Pratiquer la Protection Biologique Intégrée (PBI), c’est mettre en oeuvre un ensemble de méthodes qui permettent d’éviter au maximum le recours aux produits phytosanitaires. Nous avons fait le choix de la PBI il y a 20 ans, afin de répondre aux préoccupations de sécurité alimentaire, mais aussi parce que nous sommes soucieux de la protection de l’environnement, de la santé et des conditions de travail.

La PBI au quotidien, c’est quoi 

PRÉVENIR pour limiter les risques d’attaque par des ravageurs ou des maladies

  • Nous soignons l’environnement des cultures : entretien et nettoyage régulier du matériel, des serres et des abords de la culture.
  • Nous choisissons et contrôlons les plants : utilisation autant que possible de variétés résistantes aux maladies, sélection de semences contrôlées, vigilance sur l’origine des plants et vérification qu’ils sont indemnes de ravageurs et maladies.
  • Nous introduisons des insectes auxiliaires en préventif, avant même d’avoir constaté la présence de ravageurs : c’est le cas du Macrolophus qui est introduit en pépinière.
  • Nous adoptons des pratiques culturales optimales pour les plantes : densité de plantation raisonnable, gestion du climat dans la serre, irrigation et fertilisation raisonnées, entretien régulier des plantes.

SURVEILLER pour pouvoir agir

  • Nous observons les plantes au quotidien pour détecter le début des attaques, suivre l’évolution des ravageurs, auxiliaires et maladies et vérifier l’efficacité des actions mises en oeuvre.
  • Nous marquons les plantes où les attaques sont repérées.
  • Nous suivons les captures (panneaux englués, pièges).
  • Nous tenons à jour des documents de suivi pour visualiser et analyser rapidement la situation.
  • Nous enregistrons les traitements ainsi que les autres interventions pour avoir des références antérieures.
  • Nous formons le personnel afin qu’il puisse repérer et signaler au plus tôt les ravageurs dans la culture.

INTERVENIR pour retrouver une culture saine

Chaque année, nous introduisons des insectes auxiliaires dès l’apparition des premiers individus nuisibles :

  • 145 000 macrolophus
  • 435 000 encarsia
  • 210 000 ertemocerus
  • 1 225 000 amblyseius swirskii

Nous disposons également plus de 6 000 plaques engluées pour piéger les populations indésirables.